Après plus de 2 ans de travail, le Terrain Martien, situé au cœur des jardins de la Cité de l’espace, ouvre officiellement ses portes au public le 5 avril.  Avec 1,3 M€ investis, il s’agit de l’un des plus grands projets outdoor immersifs porté par la Semeccel. Ce cratère de 900 m2 offre un écrin au plus près du réel pour traiter de l’exploration spatiale robotique vers Mars, sujet spatial phare du moment mais également des prochaines décennies.

Lancé dès 2019, le projet de Terrain Martien illustre la capacité de la Cité de l’espace à se projeter et à être caisse de résonance sur l’actualité spatiale à la fois chaude et de long terme. Si 2021 est en effet considérée comme « l’année martienne » par excellence avec l’arrivée de deux rovers de dernière génération sur le sol martien (Perseverance et Zhurong), l’exploration martienne devrait focaliser l’attention pendant encore longtemps, « ne serait-ce qu’en prévision du retour sur Terre, d’ici 10 ans environ, des échantillons actuellement récoltés par Perseverance », rappelle Jean-Claude Dardelet, vice-président de Toulouse Métropole et président de la Semeccel. Les différentes missions en cours et à venir laissent également présager de nombreuses découvertes.

900 m2 de cratère
Implanté au cœur des jardins de la Cité de l’espace, le Terrain Martien accompagne et décrypte de façon totalement immersive pour les visiteurs cette actualité martienne. Son cratère de 900 m2 bordé de 218 places assises en gradins (dont 6 PMR), protégés des intempéries, est flanqué de deux dômes géodésiques qui abritent les répliques grandeur nature et motorisées des rovers martiens Perseverance et Zhurong. Rien n’a été laissé au hasard pour garantir aux visiteurs une immersion la plus réaliste possible, qu’il s’agisse du cratère proprement dit (type d’enrochement, texture, couleur…), des rovers reconstitués au plus proche de leurs grands frères roulant sur Mars, ou de la médiation associée (expériences, contenus didactiques…). Pour ce faire, le Terrain Martien a notamment bénéficié du partenariat et de l’expertise du CNES, mais aussi du soutien de l’entreprise toulousaine COMAT (partie prenante des caméras Chemcam et Supercam, embarquées sur les rovers Curiosity et Perseverance) et de la Région Occitanie, en collaboration avec l’IRAP.

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Ils ont coupé le ruban (de gauche à droite) : Sylvestre Maurice, astrophysicien à l‘IRAP (CNRS, Université Toulouse III Paul Sabatier, OMP) ; Thierry Cotelle, Conseiller Régional, représentant de Carole DELGA, Présidente de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée ; Jean-Claude Dardelet, Vice-Président de Toulouse Métropole , Président de la Semeccel ; Lionel Suchet, Directeur Général Délégué du CNES ; Benoît Moulas, Président de COMAT ; Jean Baptiste Desbois, Directeur général de la Semeccel. ©Manuel Huyn

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