Projet Laté 28 : le recteur de l’académie de Toulouse en visite à L’Envol des Pionniers
Ce mercredi 17 décembre, dans le hall du Laté 28, à L’Envol des Pionniers, l’enthousiasme est palpable. Autour du fuselage en cours d’assemblage, les élèves se succèdent pour expliquer, montrer, raconter. Face à eux, Karim Benmiloud, recteur de l’académie de Toulouse, écoute, questionne, se fait guider pas à pas. Pour sa première visite sur le site depuis sa nomination, il prend le temps de découvrir le projet à hauteur d’élèves.
Le projet Laté 28 fait partie des premières choses dont on m’a parlé lorsque je suis arrivé à la tête de l’académie de Toulouse, comme une grande fierté collective
Un projet collectif
Porté par l’association Laté 28, le projet vise à reconstruire à l’échelle 1, à L’Envol des Pionniers, une réplique non volante du Laté 28, avion emblématique de l’Aéropostale. Dix-huit lycées technologiques et professionnels de l’académie de Toulouse, ainsi que l’IUT Génie mécanique et productique de l’Université Paul-Sabatier, y participent. Dix établissements ont pu faire le déplacement pour cette matinée de restitution. Parmi les élèves présents, certains sont en seconde, d’autres en première ou en terminale. Tous partagent la même fierté : contribuer à une aventure collective hors norme.
Des élèves engagés
Les futurs conducteurs routiers du lycée Gallieni de Toulouse racontent ainsi l’acheminement des pièces entre les différents lycées, mais aussi les trajets vers Compiègne, où se situe le Cercle des Machines Volantes, partenaire clé du projet. Les élèves de seconde qui débutent la conduite affichent leur hâte d’intégrer le dispositif.
De leur côté, les élèves du lycée Saint-Exupéry de Blagnac détaillent le travail de perçage et commentent les couples de fuselage réalisés par leurs soins, ainsi que ceux fabriqués par les élèves du lycée Jean-Dupuy de Tarbes. Un peu plus loin, l’imposante hélice sur laquelle ont travaillé les élèves du lycée Le Garros d’Auch attire tous les regards. Les enseignants évoquent quant à eux l’organisation nécessaire pour faire dialoguer autant d’établissements et de savoir-faire.
Savoir-faire et transmission
« C’est un formidable projet collectif, une aventure collective exceptionnelle qui met en valeur les savoir-faire de nos élèves », souligne Karim Benmiloud, avant d’insister sur la dimension multipartenariale du projet et sur ce qu’il transmet aux jeunes : une histoire, un patrimoine, des compétences artisanales et techniques, mais aussi une manière concrète de se projeter dans les métiers de l’aéronautique d’aujourd’hui et de demain.
L’objectif partagé par l’ensemble des parties prenantes est de finaliser la réplique du Laté 28 pour 2029, année du centenaire du premier vol de cet avion mythique. Une date ô combien symbolique.
